Vous peinez à suivre les distinctions récentes décernées à la Sorbonne ? Cette sélection de prix récemment attribués à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, de l’Académie française au CNRS, offre une synthèse claire des lauréats, de leurs travaux et de l’impact de ces récompenses sur le paysage académique. Découvrez les recherches récompensées, les trajectoires des récipiendaires et le rayonnement institutionnel de ces distinctions universitaires.
Sommaire
Grand prix de philosophie 2025 de l’Académie française
Jocelyn Benoist, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a reçu le Grand prix de philosophie 2025 de l’Académie française. Cette distinction récompense l’ensemble de son œuvre, marquant sa reconnaissance dans le paysage académique français.
Philosophe spécialisé en réalisme et philosophie contemporaine, Benoist enseigne à Paris 1 depuis 2004. Ancien élève de l’ENS, il a dirigé les Archives Husserl de Paris et publié plus de 230 articles académiques.
Ses recherches explorent les fondements du réalisme, les rapports entre langage et monde. Son ouvrage Philosophie et expérience (2022) illustre son approche critique des dérives conceptuelles dans la pensée moderne.
| Catégorie | Détail | Année/Exemple |
|---|---|---|
| Création | 1987 | – |
| Lauréat 2025 | Jocelyn Benoist | 2025 |
| Dotations | 5 000 € (2025-2024), 3 800 € (2013-2023) | Évolution historique |
| Lauréats récents | Françoise Dastur (2023), Anca Vasiliu (2022) | Période 2020-2023 |
| Lauréats historiques | Gilles Deleuze (1994), Paul Ricœur (1991) | Références majeures |
| Objectif | Récompenser l’ensemble de l’œuvre philosophique | – |
Cette récompense renforce le rayonnement international de la Sorbonne. Elle souligne l’excellence de son département de philosophie, déjà marqué par des distinctions comme le Prix Abel 2024. Découvrez également les autres événements académiques marquants de la Sorbonne cette année.
Un colloque dédié à son travail aura lieu en août 2025 à Cerisy-la-Salle. Benoist prévoit de publier une synthèse de ses recherches sur le langage et la réalité en 2026.
Prix Guy Carcassonne 2025
Le Prix Guy Carcassonne récompense un article inédit sur une question constitutionnelle. Samir Zimé Yérima, doctorant à l’ISJPS, a remporté la distinction pour son analyse sur la personnalité juridique de la Seine.
L’article « Attribuer la personnalité juridique à la Seine : une nouvelle dérive anthropocentrique ? » interroge les implications juridiques d’accorder des droits à la nature. Cette recherche questionne les limites entre droits humains et protection environnementale.
Doctorant en droit public à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Samir Zimé Yérima a obtenu deux master 2 avant de commencer sa thèse. Il est ATER à l’École de Droit de la Sorbonne depuis 2023.
- Récompense annuelle de recherches juridiques innovantes sur les enjeux constitutionnels contemporains
- Publication des travaux primés dans la revue Pouvoirs et le journal Le Monde, assurant une diffusion large
- Encouragement de la diversité des sujets traités, de l’intelligence artificielle aux droits environnementaux
- Évaluation anonyme garantissant impartialité et sélection rigoureuse par un jury pluridisciplinaire
Le jury évalue des articles de 5000 caractères maximum selon des critères précis. Les candidats soumettent leur travail via un formulaire dédié. Découvrez les autres concours organisés à la Sorbonne. La dotation est de 1 500 €.
Cette recherche ouvre des perspectives pour le droit environnemental. Elle pourrait inspirer des protections légales pour d’autres cours d’eau, notamment dans le contexte de la raréfaction des ressources en eau d’ici 2050.
Prix de l’Assemblée nationale 2024
Fannie Duverger a reçu le Prix spécial de thèse 2024 de l’Assemblée nationale pour ses travaux sur la coexistence des droits coutumiers et constitutionnels. Ce prix, décerné depuis 2003, souligne l’importance des recherches en droit politique et parlementaire.
Sa thèse intitulée La coexistence des conceptions étatiques et coutumières de la représentation politique analyse les tensions entre uniformisation juridique et survivance des traditions. Elle s’appuie sur des études comparatives en France (Outre-Mer) et au Canada.
Doctorante en cotutelle entre l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’Université de Montréal, Fannie Duverger a soutenu sa thèse en 2023. Qualifiée aux fonctions de maître de conférences, elle explore les mécanismes d’harmonisation des systèmes juridiques.
Les thèses sont sélectionnées par un jury d’experts indépendants selon des critères d’originalité et de pertinence, comme en témoigne le Prix de thèse 2024 en littérature de la Fondation Tronc-Chanal. Pour en savoir plus sur les soutenances de thèse à la Sorbonne. La dotation varie selon les catégories, allant jusqu’à 10 500 € pour les travaux primés.
Cette recherche éclaire les débats sur la démocratie représentative. Elle montre comment les systèmes juridiques peuvent intégrer des pratiques coutumières sans altérer l’unité du droit, ouvrant des pistes pour les territoires ultramarins.
Médaille de bronze CNRS 2024
Pauline Nadrigny, maîtresse de conférences à Paris 1, a reçu la Médaille de bronze CNRS 2024 pour ses recherches en esthétique et philosophie des arts contemporains. Cette distinction récompense des travaux déjà féconds et prometteurs.
Spécialiste des arts sonores, elle explore le harsh noise, l’écologie sonore et les mutations de l’écoute. Ses ouvrages, comme Le Voile de Pythagore, questionnent les rapports entre art, environnement et perception sensorielle.
Membre de l’ISJPS, Pauline Nadrigny contribue à l’axe « Philosophie contemporaine ». Ses recherches s’inscrivent dans un dialogue interdisciplinaire entre esthétique, sciences et enjeux sociétaux, renforçant le rayonnement de l’institut.
| Catégorie | Détail | Année/Exemple |
|---|---|---|
| Création | 1954 | – |
| Lauréate 2024 | Pauline Nadrigny | 15 février 2024 |
| Nombre annuel | 46 médailles en 2025 | – |
| Processus de sélection | Proposition par une section du CNRS | – |
| Hierarchie CNRS | Inférieure à la médaille d’argent | – |
| Principe de parité | Mise en place depuis 2008 | – |
| Objectif | Encourager des recherches prometteuses | – |
Cette médaille renforce sa visibilité académique et celle de Paris 1. Elle ouvre des opportunités de collaborations et de financements. Le projet Vigie-Ciel, soutenu par Sorbonne Université, illustre cette dynamique. (Source)
Pauline Nadrigny co-dirige le projet transdisciplinaire MIACE sur l’impact de l’art sur les consciences environnementales. Ce projet, financé par Sorb’Rising, explore les liens entre création artistique et enjeux climatiques.
Prix Jean Carmet 2024
Pierre-Yves Quiviger, professeur à Paris 1, a reçu le Prix Jean Carmet 2024 pour Une philosophie du vin. Cette distinction récompense des ouvrages originaux liant gastronomie, culture et réflexion intellectuelle, honorant la mémoire de l’acteur passionné de bons vins.
L’ouvrage explore les dimensions sociales, religieuses et phénoménologiques du vin. Il interroge la dégustation à l’aveugle, la notion de « bon vin » et les liens entre ivresse et spiritualité, s’inspirant de Platon, Hume ou du Coran.
Philosophe du droit à l’ISJPS, Quiviger est ancien élève de l’ENS. Spécialiste de l’intelligence artificielle appliquée au droit, il a dirigé le CRHI (2013-2017) et publié plus de 60 articles académiques.
- Récompense annuelle de recherches juridiques innovantes sur les enjeux constitutionnels contemporains
- Publication des travaux primés dans la revue Pouvoirs et le journal Le Monde, assurant une diffusion large
- Encouragement de la diversité des sujets traités, de l’intelligence artificielle aux droits environnementaux
- Évaluation anonyme garantissant impartialité et sélection rigoureuse par un jury pluridisciplinaire
Le prix, décerné depuis 2004, réunit un jury de parlementaires et d’experts. Les candidatures se font via un formulaire dédié. La dotation s’élève à 1 500 €, avec une publication dans Le Monde.
Cette distinction célèbre l’héritage de Jean Carmet, acteur et amateur de gastronomie. Elle incarne la fusion entre rigueur académique et plaisir culturel, ouvrant des perspectives interdisciplinaires sur la place du vin dans la société.
La Sorbonne continue de briller par ses récentes distinctions, de la philosophie à la science juridique, récompensant des travaux qui façonnent l’avenir académique. Ces lauriers, reflet de son exigence intellectuelle, invitent à suivre de près les avancées des chercheurs engagés. Dans le paysage universitaire, chaque prix décerné trace une mosaïque de savoirs où la tradition et l’innovation se conjuguent pour écrire la prochaine page de sa légende.
FAQ
Est-ce que la Sorbonne Nouvelle est prestigieuse ?
La Sorbonne Nouvelle, bien que classée dans la tranche 1501+ au niveau mondial selon le Times Higher Education (THE) World University Rankings 2025, démontre un prestige certain et reconnu dans des domaines spécifiques. Elle excelle particulièrement en Arts et Humanités, se situant entre la 126ème et la 150ème place mondiale en 2025, et entre la 601ème et la 800ème place pour les Sciences Sociales.
Son rayonnement est confirmé par le classement QS World University Rankings By Subject 2025, où elle figure entre la 101ème et la 150ème place pour certaines matières. Historiquement, la Sorbonne Nouvelle a même atteint des rangs très élevés, se positionnant régulièrement parmi les meilleures institutions à l’échelle internationale dans ses disciplines de prédilection.
Quel est le mieux entre Assas et Sorbonne ?
Il n’existe pas de réponse unique à la question de savoir si Assas (Paris II) ou la Sorbonne (Paris I) est “mieux”, car les deux universités sont unanimement reconnues comme excellentes et remarquables en droit. Le choix optimal dépend intrinsèquement des préférences et des objectifs de chaque étudiant.
Assas est souvent perçue comme la “LA référence en Droit en France”, appréciée pour son environnement académique rigoureux et une sélectivité très élevée. La Sorbonne (Paris I), quant à elle, offre une plus grande diversité de parcours en droit international et géopolitique, et son nom “rayonne partout” à l’échelle mondiale, ce qui peut constituer un atout majeur pour une carrière à l’étranger. Les deux établissements, malgré leurs spécificités, garantissent une formation de très grande qualité et ouvrent les portes de nombreux masters sélectifs.
Qu’est-ce que le prix de la nouvelle ?
Le prix de la nouvelle est un prix annuel de l’Académie française, créé en 1971 par la Fondation Le Métais-Larivière. Cette distinction est attribuée à l’auteur du recueil de nouvelles jugé le meilleur par le jury.
