Comité de pilotage

Christophe Balland, Professeur SU (LPNHE) – Codirecteur de l’IPI, expertise en cosmologie observationnelle

Christophe Balland a obtenu son doctorat en cosmologie à l’Université d’Aix-Marseille II en 1996 puis a effectué un séjour postdoctoral de deux ans au Center for Particle Astrophysics de l’Université de Californie, Berkeley, sous la supervision de Joseph Silk. Nommé Maître de Conférences en 1998 à l’Université Paris Sud, il rejoint l’Université Pierre et Marie Curie (devenue Sorbonne Université) en 2013. Il est professeur de Sorbonne Université depuis 2019. Il travaille au LPNHE et son domaine d’expertise est la cosmologie observationnelle. Il est membre des collaborations internationales eBOSS et DESI pour la caractérisation de l’énergie noire, responsable de l’expansion accélérée de l’univers, à l’aide des oscillations acoustiques de baryons. Il est par ailleurs directeur adjoint de l’ED 560.

Thierry Dufour, Maître de Conférences SU (LPP) – Codirecteur de l’IPI, expertise en procédés plasmas & applications

Thierry Dufour a obtenu son doctorat de physique des plasmas à l’Université d’Orléans en 2009 puis rejoint l’Université Libre de Bruxelles (ULB) en qualité de chercheur post-doctoral. En 2015, il est nommé Maître de Conférences à Sorbonne Université et obtient sa HDR en 2016. Il est membre de la Fédération Plasapar, du GDR Happybio (CNRS, # 2025) et du SIRIC Curamus. Ses activités de recherche portent sur les procédés plasmas et couvrent un large spectre d’applications : plasmas pour les sciences de la vie (agronomie, médecine), interactions plasma-matériaux (polymères, organométalliques, colloïdes), chimie des plasmas (valorisation du CO2, production de gaz de synthèse, micro-plasmas).

Laurence Rezeau, Professeure SU (LPP) – Représentante de la fédération Plasapar, expertise en plasmas spatiaux

Laurence Rezeau a obtenu son doctorat en physique en 1988 à l’Université Pierre et Marie Curie. Après avoir été agrégée-préparatrice puis maître de conférences à l’ENS, elle est professeur depuis 2001. Ses activités de recherche portent sur les plasmas du Système solaire et en particulier sur l’interface entre le vent solaire et la magnétosphère de la Terre. Elle a contribué à la création du Laboratoire de Physique des Plasmas et en a été directrice. Elle a aussi participé à la structuration de la physique des plasmas à Jussieu en portant le projet de labex Plas@par à ses débuts, puis en étant maintenant directrice de la fédération de recherche du même nom.

Matteo Cacciari, Professeur UP (LPTHE) – Représentant de la Fédération FRIF, expertise en phénoménologie des particules

Matteo Cacciari a obtenu son doctorat en 1995 à l’Université de Pavie en Italie. Il a effectué des séjours post-doctoraux au laboratoire DESY de Hambourg (Allemagne), au LPT Orsay avec une bourse Marie Curie, au laboratoire CERN à Genève (Suisse), au CN Yang Institute for Theoretical Physics de la State University of New York à Stony Brook (États Unis) et à l’Universite de Parme (Italie). Il a rejoint l’Université Pierre et Marie Curie (devenue Sorbonne Université) en 2003 comme maître de conférences au LPTHE, et en 2007 il a été nommé professeur de l’Université Paris Diderot (devenue Université de Paris). Il dirige depuis 2014 la fédération de recherche « Interactions fondamentales » (FRIF), et depuis 2016 il est directeur de l’UFR de Physique de l’Université de Paris. Son domaine d’expertise est la phénoménologie de la physique des particules aux collisionneurs à haute énergie, et plus particulièrement la physique du Modèle Standard, la production de quarks lourds et les algorithmes de jet clustering.

Sophie Trincaz-Duvoid, Maître de Conférences SU – Représentante de l’UFR 925, Expertise « hautes énergies »

Sophie Trincaz-Duvoid a obtenu son doctorat en Physique des Hautes Energies en 2001 à l’Université Pierre et Marie Curie (devenue Sorbonne Université depuis). Elle a rejoint l’UPMC en tant que Maître de Conférences en septembre 2001 et effectue ses activités de recherche au Laboratoire de Physique Nucléaire et des Hautes Énergies (LPNHE). Son domaine d’expertise est la physique des particules. Elle est impliquée dans l’expérience ATLAS située auprès du collisionneur protons-protons LHC au CERN. Après avoir travaillé sur la physique des mésons B puis du quark top, elle prépare actuellement la phase à haute luminosité du LHC, notamment avec la conception et la réalisation d’un futur sous-détecteur qui sera mis en service en 2026.

Caterina Riconda, Professeure SU (LULI) – Expertise en lasers intenses, représentante de l’UFR 925

Caterina Riconda a obtenu son doctorat en 1996 au Massachussetts Institute of Technology. Après une année de post-doctorat au Joint European Torus au Culham Science Center (UK), elle rejoint l’Ecole Polytechnique (Palaiseau) avec une bourse TMR Marie Curie puis le CEA de Saclay. En 2003, elle devient Maître de Conférence à Sorbonne Université où elle mène ses activités de recherche au CELIA (Université de Bordeaux 1) puis au LULI. Ses principaux domaines d’expertise sont la théorie et la simulation de l’interaction plasma-laser.

Nicole Vilmer, Directrice de Recherche (CNRS/ObsParis) – Expertise en physique solaire, rayonnements, particules de haute énergie

Nicole Vilmer a obtenu son doctorat d’état en astrophysique et techniques spatiales en 1985 à l’université Paris VII (aujourd’hui Université de Paris). Elle est directrice de recherches CNRS au LESIA à l’Observatoire de Paris.  Son domaine d’expertise est la physique du Soleil et de l’héliosphère. Elle est particulièrement spécialisée dans l’étude de l’accélération des particules dans les éruptions solaires, les diagnostics de ces particules dans le domaines radio, X et gamma de ces particules et dans l’étude des relations soleil-terre. Elle a été impliquée dans des missions de physique solaire à hautes énergies et à l’heure actuelle dans la mission Solar Orbiter de l’ESA lancée en Février 2020. Elle participe également à plusieurs groupes de travail internationaux autour de la météorologie de l’espace.

Alessandra Tonazzo, représentante de l’ED560, expertise en physique expérimentale des particules

Après son doctorat à l’Université de Milan, obtenu en 1998, Alessandra Tonazo a été « fellow » au CERN, puis « senior consultant » chez Bain &Co à Milan. Elle a ensuite obtenu un contrat post-doctoral à l’Université Milano-Bicocca, puis un poste d’enseignant-chercheur à l’Université Roma Tre en 2002. Elle a rejoint l’Université Paris-Diderot (devenue Université de Paris) en tant que maître de conférences en 2005, puis en tant que professeur en 2009. Son activité de recherche, initialement consacrée aux expériences auprès des collisionneurs de haute énergie (DELPHI au LEP, ATLAS au LHC), est actuellement centrée sur la mesure des oscillations des neutrinos (expériences Double Chooz et DUNE) et la recherche directe de matière sombre (DarkSide) au Laboratoire APC – AstroParticule et Cosmologie.

Frédéric Daigne, Professeur SU (IAP) – Représentant ED127, expertise en astrophysique des hautes énergies & rayons Gamma

Frédéric Daigne a obtenu son doctorat en astrophysique en 1999 à l’université Paris-Sud puis a effectué deux séjours post-doctoraux successivement au Max-Planck-Institut für Astrophysik de Garching (Allemagne) et au Service d’Astrophysique du CEA. Il a rejoint l’Université Pierre et Marie Curie (devenue Sorbonne Université) en 2002 comme maître de Conférences à l’Institut d’Astrophysique de Paris et est professeur des universités depuis 2011. Il est membre honoraire de l’Institut Universitaire de France (IUF, membre junior de 2007 à 2012) et professeur chargé de cours au département de physique de l’Ecole Polytechnique depuis 2012. Son domaine d’expertise est l’astrophysique des hautes énergies et multi-messagers, et particulièrement la modélisation des sursauts gamma, les phénomènes électromagnétiques les plus énergétiques connus dans l’Univers. Il est mission scientist du projet spatial franco-chinois SVOM qui sera lancé en 2022.

Xavier Michaut, Professeur SU (LERMA)– Représentant de l’ED 564, Expertise « Molécules dans l’Univers »

Xavier Michaut a fait ses études supérieures à l’Université de Bourgogne où il obtenu son doctorat de physique en 1999. Il a ensuite rejoint le IESL-FORTH à Héraklion (Grèce) en qualité de chercheur post-doctoral. En 2001, il est nommé Maître de Conférences à Sorbonne Université et obtient son HDR en 2015. Il fait partie du GDR LUMOS (CNRS). Ses activités de recherche portent sur l’interaction molécules-rayonnement et ses applications. Il a travaillé sur le diagnostic optique DRASC de flammes cryogéniques en vue de l’amélioration du moteur Vulcain d’Ariane V et les propriétés non-linéaires de molécules (toluène, dérivés de fullerènes) en champ laser intense. Au sein du LERMA, ses activités concernent les processus de retournement de spin nucléaire au sein des molécules hydrogénées à l’interface gaz-solide et les effets de photodésorption des glaces sous irradiations UV- X mous. Ces études dites d’astrophysique de laboratoire ont pour objectif de mieux comprendre l’histoire physico-chimique des molécules du milieu interstellaire et des atmosphères cométaires observées dans la gamme radio-infrarouge à partir de télescope au sol ou dans l’espace.

Christophe Pichon, Directeur de recherche – Expertise théorique en dynamique gravitationnelle

Christophe Pichon a complété sa thèse en 1994 à Cambridge sous la direction de Donald Lynden-Bell. Après deux postdocs à CITA et Basel, il a été recruté au CNRS à l’Observatoire de Strasbourg en 1997, jusqu’en 2005 où il a rejoint l’institut d’astrophysique de Paris. Il a soutenu sa HDR en 2009. Globalement, son activité de recherche s’articule autour de la dynamique gravitationnelle, avec pour point saillant la détermination dynamique de la matière noire. Quelle est sa distribution géométrique? Comment peut-elle influencer l’évolution structurelle et dynamique de son environnement ? Pour ce faire il étudie la physique des mécanismes d’instabilité appliquée aux systèmes autogravitants. Cette physique lui a permis de s’intéresser à des sujets aussi divers que la dynamique des grandes structures de l’univers, le milieu intergalactique et interstellaire, la dynamique des galaxies et leurs trous noirs. L’acquisition des méthodes inverses utilisées dans ce contexte l’a amené à aborder d’autres problèmes connexes de l’astrophysique. La maîtrise des simulations numériques (hydrodynamique, N-corps) a constitué un autre axe de développement. A cet égard, il est responsable du projet simulations numériques à l’IAP.